Crime politique

Il existe de nombreuses définitions du crime politique. Celle de Beirne et Messerschmidt semble faire consensus. Selon cette définition, le terme crime politique s’applique à la fois aux crimes contre l’État, c’est-à-dire des violations de lois ayant pour but de modifier un contexte social, ainsi qu’aux crimes commis par l’État, à la fois domestiques, soit des violations de lois et actes contraires à l’éthique commis par des agents et des organismes de l’État et se produisant à l’intérieur d’un pays particulier, et internationaux, se produisant en dehors du pays en question[1].

Les juristes distinguent les crimes politiques en examinant leur contexte, c’est-à-dire leurs motifs, leurs auteurs et leurs affiliations, leurs cibles, ainsi que leurs effets. Un crime politique contre l’État est commis avec une intention ou une motivation politique ou idéologique de nuire à l’État, tandis qu’un crime par l’État consiste en une action illégale perpétrée par un gouvernement dans le but de minimiser ou éliminer les menaces à son pouvoir[1].

  1. a et b (en) Ross, Jeffrey Ian, An introduction to political crime, Policy Press, (ISBN 978-1-84742-680-2, lire en ligne)

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